Entreprises de transport routier de personnes : quelles sont leurs différences ?

De nos jours, le secteur du transport routier de personnes ne cesse de croître et les activités qui peuvent y être exercées sont nombreuses. Toutefois, les principales sont notamment : le métier de chauffeur VTC, celui de capacitaire LOTI et celui de chauffeur de taxi.  Vous souhaitez vous lancer dans l’une de ces professions, mais ne savez pas encore laquelle. Voici alors quelques points essentiels à savoir pour distinguer ces différentes formes, afin de vous aider à faire votre choix.

Le statut de chauffeur VTC

Un chauffeur VTC (Véhicule de tourisme avec chauffeur) est un chauffeur privé, qui est généralement inscrit sur une plateforme numérique. Pour transporter ses clients, il reçoit donc des réservations en ligne, au moyen d’un système de géolocalisation. Contrairement aux chauffeurs de taxi, ceux de VTC n’ont aucunement le droit d’être interpellés dans la rue, de circuler à vide pour rechercher des clients et de se garer devant les sorties de gare ou aéroports.  

Par ailleurs, pour pouvoir exercer légalement le métier de chauffeur VTC, il est indispensable de respecter certaines règles bien spécifiques. En effet, il convient avant tout de suivre une formation VTC, semblable à une formation capacité de transport. Ce qui vous permettra de passer un examen officiel. Ensuite, vous devez envoyer une demande à la préfecture pour obtenir une carte professionnelle VTC. Et à la suite de cela, vous choisirez librement votre statut juridique : dirigeants, autoentrepreneur, ou Société à associé unique).

Le statut de capacitaire LOTI

Les capacitaires LOTI (Loi d’orientation des transports intérieurs) sont quant à eux des chauffeurs effectuant des trajets occasionnels et collectifs. Cela, pour le compte d’une entreprise de tourisme par exemple ou d’un particulier professionnel dans le transport de personnes. Les tarifs sont notamment libres, mais pour être chauffeur LOTI, vous êtes tenu de suivre une formation de capacité de transport. Cela vous permettra d’obtenir une attestation de capacité professionnelle. En revanche, si vous êtes salarié au sein d’une entreprise de transport, disposer d’un permis de conduire et d’un certificat médical vous suffira pour exercer le métier.

Il est à noter que si les chauffeurs LOTI pouvaient auparavant s’inscrire sur les plateformes de VTC, ce n’est désormais plus le cas. Donc, si vous êtes un capacitaire LOTI qui souhaite finalement devenir un chauffeur VTC, vous devez en obtenir une licence. Une autorisation qui peut être acquise grâce à une équivalence, mais évidemment sous certaines conditions. N’hésitez pas à vous renseigner plus amplement sur le sujet.

Le statut de chauffeur de taxi

C’est un métier qui est certes assez négligé actuellement, mais qui a tout de même encore de l’avenir. En particulier dans les endroits isolés et dans les zones rurales, où les plateformes VTC ne sont pas encore implantées. Pour devenir un chauffeur de taxi, vous devez passer une visite médicale auprès d’un médecin agréé, pour justifier de votre aptitude. Vous devez aussi détenir un diplôme de premiers secours (de moins de 2 ans) et passer un examen qui vous permettra d’obtenir un certificat de capacité professionnelle. Cela, après avoir effectué une formation de capacité de transport. Des cours qui devront être suivis tous les 5 ans. Enfin, vous devez faire une demande auprès de la Chambre des métiers, dans le but de recevoir votre carte professionnelle de chauffeur de taxi. 

À l’inverse des VTC, les taxis peuvent parfaitement marauder et stationner devant les sorties de gare ou aéroports. Ils peuvent aussi circuler dans les zones de passage réservées aux bus. Par contre, ils sont soumis à une tarification fixe, suivant l’arrêté ministériel.