Lors d’un recrutement, les diplômes et les expériences professionnelles du postulant sont scrutés à la loupe. Toutefois, une attention particulière devrait être prêtée aux conditions physiques de ce dernier. Il ne serait en effet pas judicieux de mettre une personne en situation de handicap dans les mêmes conditions de travail que les autres collaborateurs. Quelques aménagements s’avèrent donc nécessaires. On vous en parle dans cet article.
Faire un diagnostic des conditions actuelles de travail
Un collaborateur handicapé est toute personne ayant une déficience occasionnant une incapacité significative et persistante. Elle rencontre ainsi des obstacles dans l’accomplissement d’activités habituelles. En effet, cette incapacité peut être motrice, intellectuelle, visuelle, auditive ou associée à d’autres sens. Cependant, les salariés en situation de handicap bénéficient des mêmes droits et devoirs que les autres travailleurs, c’est d’ailleurs ce que prône le Café Joyeux. Café Joyeux embauche, notamment en alternance, exclusivement des personnes en situation d’handicap. Leur savoir-faire et leurs compétences peuvent également contribuer à l’essor de l’organisation.
Ainsi, l’aménagement de la situation de travail d’un collaborateur handicapé passe avant tout par un état des lieux. Le responsable chargé de la santé et de la sécurité au travail devra identifier les difficultés éventuelles auxquelles peut être confronté le salarié. S’ensuivra une réorganisation rationnelle des tâches qu’il exécute. Toutefois, cette opération dépend du type de handicap et du poste du sujet. Des solutions seront ensuite proposées afin de faciliter la vie de ce dernier.
Par ailleurs, les employeurs ont l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour aménager la situation de travail d’un collaborateur handicapé. Selon la loi, les personnes à mobilité réduite devraient jouir des mêmes traitements que les autres employés en termes d’évolution professionnelle. Il est également essentiel d’Adapter le management au handicap.
Demander l’avis d’un médecin du travail
Le handicap ne devrait pas représenter un obstacle à l’emploi. Les entreprises engagées sont d’ailleurs prévoyantes et procèdent à des aménagements techniques bien spécifiques.
Ainsi, le médecin du travail est le seul à pouvoir rendre un avis d’aptitude, d’inaptitude totale ou partielle à l’emploi. Il peut proposer un aménagement du poste du collaborateur ou redéfinir ses horaires de travail. Ce professionnel est également disposé à proposer des mesures individuelles de mutation ou de transformation de poste. Lorsque la situation est complexe, l’entreprise peut faire recours à un ergonome. Ce dernier procédera à une étude complémentaire nécessaire à l’adaptation du travailleur.
Maintenir le collaborateur au même poste de travail
Le maintien du collaborateur au même poste de travail est nécessaire et axé sur des solutions assez simples. Il faut donc procéder à l’aménagement des horaires de travail ainsi qu’à la réorganisation du bureau de l’intéressé. Des moyens d’adaptation plus importants peuvent être mis en œuvre en vue de simplifier la tâche au salarié handicapé.
Toutefois, le reclassement à un poste différent au sein de l’entreprise peut s’avérer nécessaire. Cette opération doit être accompagnée d’une formation complémentaire. Le collaborateur est alors affecté dans un service administratif où il sera moins sollicité physiquement.
Retenez donc que les travailleurs à mobilité réduite disposent des mêmes droits que les autres salariés d’une même entreprise. Il revient à la direction de prendre des mesures idoines afin d’assurer l’épanouissement des personnes concernées.